
Gesellschaft für Freiheistrechte », ainsi que quelques politiciens et journalistes.
Tous ont des objectifs différents. Alors que Digitalcourage demande que le logiciel malveillant du gouvernement disparaisse complètement, la GFF veut seulement restreindre son utilisation et s’assurer qu’il n’est utilisé que dans des cas extrêmes et que les failles de sécurité soient signalées.
Travis Witteveen, directeur général d’Avira, a une position très claire en ce qui concerne la sanction et l’utilisation de logiciels malveillants parrainés par le gouvernement : « Un logiciel qui utilise les faiblesses d’un système pour le manipuler ou l’exploiter sans en informer l’utilisateur ni lui demander son consentement est considéré comme malveillant, quel qu’en soit l’auteur.
Les gouvernements qui investissent dans la recherche des faiblesses des systèmes mais qui ne communiquent pas celles-ci au fournisseur de ces systèmes ou logiciels soutiennent en fait la criminalité, au lieu de la prévenir.
Le gouvernement allemand devrait utiliser l’argent des impôts de manière plus appropriée et dans le but de garantir la protection de la vie privée, pas pour créer de nouvelles cybermenaces. »